Coups de coeur > BD > Moi, ce que j’aime, c’est les monstres

Editeur
Éd. Monsieur Toussaint Louverture
Année de parution
2018
Prix indicatif
fr. 54.10
Pays
États-Unis
Traduit de l'anglais par Jean-Charles Khalifa
416 pages,
Moi, ce que j’aime, c’est les monstres
Emil Ferris
Ce livre est un monstre, un chef-d’œuvre. Comment vous en parler ?
Nous pourrions évoquer l’histoire dans ce Chicago populaire où Karen, dix ans, se rêve en loup-garou pour échapper à ce que l’humanité a d’abjecte. Nous pourrions vous parler de ces gamins qui en allant à l’école vont passer devant les ruines de leur quartier, car « quand les adultes sont hantés, ce sont les enfants qui connaissent leurs pires peurs ». Nous pourrions dire que c’est à la fois un roman graphique, un polar, un drame familial, un cauchemar lumineux, un récit sur ce que l’enfance a de plus abyssal. Nous pourrions invoquer Sendak, Crumb, Pasolini, etc.
Vous dire tout cela serait réduire ce livre. Alors, vous dire que ce livre a été écrit par l’une des nôtres, nous les monstres timides qui n’avons pas renoncé à l’émerveillement.
416 pages de férocité tendre, un refuge pour la nuit à venir et toutes les autres.