Librairie autogérée depuis 1975, nous proposons un service de commande et de recherches, des conseils, des rencontres et diverses manifestations.

lu :11h30 – 18h30
ma-ve :09h00 – 18h30
sa :10h00 – 17h00

Horaire d’été,
du 30 juin au 16 août 2025 :

lundi:14h – 18h30
mardi :9h30 – 12h30
14h – 18h30
mercredi :9h30 – 12h30
14h – 18h30
jeudi:9h30 – 12h30
14h – 18h30
vendredi :9h30 – 12h30
14h – 18h30
samedi:10h – 17h

34 rue de Carouge
CH – 1205 Genève

Newsletter
Menu
Menu
Lordon_Capitalisme

Capitalisme, désir et servitude

Frédéric Lordon
Ed. La Fabrique
, 2010
213 pages
France
null

Comment un certain désir s’y prend-il pour impliquer des puissances tierces dans ses entreprises ? C’est le problème de ce qu’on appellera en toute généralité le patronat, conçu comme un rapport social d’enrôlement. Marx a presque tout dit des structures sociales de la forme capitaliste du patronat et de l’enrôlement salarial. Moins de la diversité des régimes d’affects qui pouvaient s’y couler. Car le capital a fait du chemin depuis les affects tristes de la coercition brute. Et le voilà maintenant qui voudrait des salariés contents, c’est-à-dire qui désireraient conformément à son désir à lui. Pour mieux convertir en travail la force de travail il s’en prend donc désormais aux désirs et aux affects. L’enrôlement des puissances salariales entre dans un nouveau régime et le capitalisme expérimente un nouvel art de faire marcher les salariés.

Prix indicatif – fr. 19.60

Dans la même catégorie