LaRose est un garçon ojibwé de cinq ans. Son père, croyant abattre un cerf, tue accidentellement l’enfant d’un ami voisin. Dans sa culpabilité désespérée, l’homme propose au père de la victime une étrange compensation : il lui « offre » son fils LaRose en échange du fils disparu. Mais cet enfant n’est pas comme les autres…
Louise Erdrich entremêle les destins personnels aux thèmes politiques liés aux rapports des Indiens avec les Blancs, et évoque le syncrétisme religieux et culturel qui traverse tous les personnages. Le roman est teinté d’une troublante lumière, comme des flammes qui réchauffent, brûlent et éclairent tout à la fois. En particulier la figure du jeune LaRose, qui nous parle de sainteté, reste à jamais inscrite dans le cœur et l’esprit du lecteur ébloui.
