Dans le Madrid des années 1930, Matilde cherche un emploi. La jeune femme enchaîne les entretiens infructueux : le travail se fait rare et elles sont nombreuses, comme elle, à essayer de joindre péniblement les deux bouts. C’est dans un salon de thé que Matilde trouve finalement une place. Elle est confrontée aux coups bas de la hiérarchie, aux maigres salaires, à la peur de perdre son poste, mais aussi aux préoccupations, discussions politiques et conversations entre vendeuses et serveurs du salon. Quand les rues de la ville s’emplissent d’ouvriers et ouvrières en colère, que la lutte des classes commence à faire rage, que la grève gronde, Matilde et ses collègues s’interrogent quant à leur place, leur implication dans le mouvement. Et aussi et surtout sur le risque que cela signifie de manifester son mécontentement face au patronat.
