Librairie autogérée depuis 1975, nous proposons un service de commande et de recherches, des conseils, des rencontres et diverses manifestations.

lu :11h30 – 18h30
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34 rue de Carouge
CH – 1205 Genève

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1 mai 2017

vitrine_1er_mai

8 février 2017

Deux ateliers Origami

Attention: places limitées et inscription préalable (participation 5 frs à l’inscription)
Le matériel est fourni.

7 novembre 2016

Livre en l’air

Bonjour,

En ces temps de crise, quelques cafetiers ont eu l’idée géniale de proposer à leurs clients d’offrir un café à quelqu’un d’autre, quelqu’un qui n’aurait pas les moyens de se le payer. La méthode est simple : « Un café s’il vous plaît ! Et un autre en l’air ». Les cafés « en l’air » sont affichés dans le bistrot, le prochain qui en a besoin peut ainsi le demander. Une si belle idée ne pouvait faire que tache d’huile : la voici appliquée à la culture.

Ces dernières années, nous entendons parfois des clients s’interroger sur le prix du livre en Suisse. Certains trouvent la différence entre le prix en euros et le prix suisse trop importante. Puis, lorsque nous leur expliquons le « pourquoi » de cette différence et surtout lorsque nous expliquons que par rapport aux revenus suisses, le livre est proportionnellement moins cher en Suisse qu’en France, les esprits se ravisent. Par ailleurs, il ne nous vient pas à l’idée de trouver un café trop cher sous prétexte qu’il coûte deux fois moins cher de l’autre côté de la frontière.

Mais qu’en est-il de ceux, précaires, étudiants, chômeurs, dont le revenu se situe bien en dessous de la moyenne suisse, et pour qui le livre est réellement trop cher au regard de leur budget ?

La Librairie du Boulevard a toujours été passeuse de savoir, d’idées, de plaisir de lecture, de débats, mais plus encore une librairie profondément différente : autogérée et engagée. Nous avons donc cherché un moyen pour que le livre reste pour chacun un objet quotidien et familier, et non un objet rare et luxueux.

Nous avons donc décidé de mettre en place « Le livre en l’air » : qui le souhaite peut décider de verser quelques francs, en plus du montant de ses achats, pour contribuer à la mise à disposition d’un « livre en l’air ». Dès que la somme obtenue atteint le prix d’un livre de poche ou d’un grand format, nous le signalons sur une ardoise à la librairie. N’importe qui peut alors compléter ses achats grâce à ce « livre en l’air ».

Dans ce réseau de solidarité, la Librairie du Boulevard s’engage elle aussi financièrement en ajoutant 20% supplémentaires à chaque versement effectué par les lecteurs.

Nous croyons profondément au pouvoir du livre non seulement comme objet de savoir et d’émotions, mais également comme lien social et comme défricheur de nouveaux horizons. Le livre permet l’ouverture à l’autre et stimule l’épanouissement de la pensée et de l’imaginaire. Il nous semble important que son accès ne soit pas conditionné par la richesse financière.

Le collectif de la Librairie du Boulevard

17 juin 2016

Couvre-livres de Rogpa

Les couvre-livres de chez Rogpa
Les couvre-livres de chez Rogpa

L’ONG Rogpa a été fondée en 2005. (« Rogpa » vient du tibétain et veut dire « aider ») Son but est d’aider la communauté tibétaine en exil à devenir autonome, en augmentant la coopération et la responsabilité de ses membres. Aujourd’hui, il y a une crèche, pour permettre aux parents tibétains d’aller travailler, un projet nommé « 1-Rupee-Project », un projet d’artisanat pour les mères célibataires, dont sont issus nos couvre-livres, et un projet de reliure de livres et carnets pour des Tibétains alcooliques ou dépendant d’autres drogues. Ils organisent en plus des festivals annuels pour récolter des fonds pour leurs projets.
Rogpa ne se voit ni comme entreprise, ni comme une œuvre de charité et n’a pas de « philosophie à vendre ». C’est juste une organisation qui veut promouvoir l’autarcie et l’auto-détermination du peuple tibétain. Leurs rêves pour le futur :
1. Tibetan Silver Community qui offre du travail avec l’argent et un espace pour les vieux exilés tibétains.
2. Le développement d’un centre de vêtements et d’artisanat, pour développer un style « fusion », mélangeant styles tibétains et occidentaux.
3. Une série de festivals pour la jeunesse avec le meilleur de la musique et de la culture contemporaine tibétaine, qui seront porteur d’un message positif promouvant l’indépendance tibétaine.