De la naissance à la mort, il y a la vie : qui la donne ? qui la reprend ?
Dans les années 5o en Sardaigne, Maria naît tardivement, après trois autres enfants, d’une famille qui ne peut se permettre de nourrir une bouche de plus. Par chance, elle deviendra la fille d’âme de Tzia Bonaria, une femme déjà âgée, qui elle, n’a pas enfanté. Chacune éprouve pour l’autre amour et respect. La vie roule presque tranquille baignée par les travaux de couture confectionnés par la mère adoptive ; Maria l’aide en s’initiant à cette belle ouvrage.
Parfois, elle retourne même dans son village pour participer aux vendanges ou à quelque festivité et profiter de revoir parents et amis. Pourtant la quiétude de Maria est troublée par les sorties nocturnes de la vieille femme…
Rite ancré dans la tradition sarde, l’Accaba-dora (dernière mère) demeure vivant aujourd’hui encore.
Le roman évoque avec finesse, poésie et beaucoup d’intelligence un sujet bien d’actualité, l’euthanasie, comme issu de très anciennes traditions païennes.
