C’est un dialogue sur le désir. Baptiste et Angèle s’approchent, se repoussent, s’attirent, s’évitent. Toujours, ils se parlent. Pour franchir l’abîme, pour se nouer corps et âmes, pour renaître à l’amour dans un pays dévasté par le génocide. La parole est le corps de leur quête, là où ils s’osent l’un à l’autre. La langue de Francine Wohnlich étonne, inventant des mots au plus près de l’émotion, rusant avec des formes désuètes et des néologismes.
