Il est de ces romans qu’on aimerait avoir délà lus, de ces romans qu’on aimerait faire durer le plus possible. Cent ans de solitude est de ceux-ci. Intemporel. Atemporel. C’est un roman équatorial, étouffant, luxuriant. Il nous emmène loin de nos habitudes de vies et de lectures. Il nous transporte là où la magie est banale, là où le temps n’a plus de sens, là où l’on vivra grandeur et décadence.
Il est de ces romans dont on ne sort pas indemne.
Cent ans de solitude, c’est une saga familiale, celle des Buendia, fondateurs de Macondo, village reculé, tellement reculé que même le temps l’a oublié. Lire Cent ans de solitude c’est lire la vie. Finir Cent ans de solitude, c’est mourir un peu.
