Après Shenzen et Pyongyang parus à l’Association, Guy Delisle nous parachute en Birmanie. Cette fois, il s’y est installé pour plus d’un an, avec sa compagne engagée par Médecins Sans Frontières et leur jeune fils Louis.
Dans ces saynètes du quotidien, souvent drôles, on rencontre des moines bouddhistes, des militaires zélés, des expatriés. Rien d’anecdotique dans le ton qu’il emploie, plutôt un mélange d’ironie et de neutralité, celle du témoin de passage.
Et grâce à sa bonhomie et à son œil acéré, il nous laisse l’impression d’avoir passé la porte de cet Etat dont on ne sait à peu près rien, et d’en saisir mieux le climat et les conditions de vie de sa population.
» Je pensais avoir affaire à une dictature puissante et ultraprésente, j’imaginais retrouver le climat de Pyongyang. En fait, la junte veille, mais tout est paradoxalement calme. »
Simple et efficace.
