Qui n’a jamais eu cette tentation ou ce besoin de disparaître, se reposer de soi-même, se mettre en « vacances », prendre congé, cesser d’être là dans un rapport investi aux autres, se dessaisir, ou voir le monde d’une autre rive ?
La multiplicité des possibles existentiels renvoie en permanence l’individu à lui-même. Et le poids constant de la représentation sociale peut aussi, parfois, peser lourd sur ses épaules, l’incitant à lâcher prise et à se retirer du monde.
Puisant généreusement parmi une large palette de personnages littéraires, l’auteur analyse les facteurs qui conduisent à ce besoin de disparaître et les moyens inventés par l’homme pour y faire face.
Dans un style clair et fluide, il fonde ses propos sur une approche liant sociologie et anthropologie. Vous partez en vacances ? Alors bonne « suspension heureuse et joyeuse de soi » comme dirait David Le Breton