Un soir d’automne, un trentenaire russe est visité par les fantômes de sa jeunesse et de toutes les autres : celles et ceux qui crurent un temps que leur pays ne les rangeait plus dans la catégorie des espèces dangereuses.
Il décrit une Russie peu connue des Occidentaux, une Russie progressiste qui, le temps d’une décennie, a cru aux droits de l’homme et à l’amour libre. Il évoque l’espoir frémissant des jeunes Russes de ne plus faire semblant, d’être enfin acceptés par leur famille et par la « patrie ».
Espèces dangereuses est le récit polyphonique d’un rêve auquel « on » a cru ensemble. « On », ce pronom qui n’existait pas dans sa jeunesse russe mais qui lui permet aujourd’hui d’y retourner en y emmenant tous les autres : les disparus, les humiliés, les gommés.