Coups de coeur > Essais > Etat d’urgence technologique : comment l’économie de la surveillance tire parti de la pandémie

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Editeur

Ed. Premier Parallèle

Année de parution

2021

Prix indicatif

fr. 27.20

145 pages

Etat d’urgence technologique : comment l’économie de la surveillance tire parti de la pandémie

Olivier Tesquet

Le monde aurait-il été contaminé par une épidémie de surveillance ? État d’urgence technologique « En janvier dernier, je publiais À la trace, une cartographie que j’espérais complète des acteurs et des enjeux de la surveillance contemporaine. Quelques mois plus tard, l’épidémie de Covid-19 offrait, à l’échelle mondiale, un cas d’usage frappant des dispositifs que je m’étais efforcé de décrire. On a vu des officines de toutes tailles, hier positionnées sur le juteux secteur de la sécurité, pivoter vers un nouvel impératif, celui de la traque des corps malades – un levier encore plus puissant que la lutte contre le terrorisme. Des applications de traçage, de “suivi des contacts”, ont été développées un peu partout, misant sur le numérique pour endiguer la course du virus. Dans le ciel, des drones sortis d’un futur proche ont fait respecter le confinement. On a confié à des caméras le soin de s’assurer du port du masque et du respect de la distanciation sociale. La crise sanitaire a mis au jour la présence de ces dispositifs de surveillance toujours plus nombreux, dont elle a dans le même temps assis la légitimité et accéléré la banalisation. On me demande souvent s’il faut craindre lagé néralisation d’une surveillance dite de masse ; et s’il s’agissait plutôt d’une massification de la surveillance ? » Olivier Tesquet

Du même auteur:

Ed. Premier Parallèle

A la trace : enquête sur les nouveaux territoires de la surveillance

Olivier tesquet

« À l’heure où la reconnaissance faciale investit nos visages, où les assistants vocaux intelligents s’invitent dans nos salons, où Instagram recompose nos rapports sociaux, est-il encore possible de se tenir à l’abri des regards ? Des caméras intelligentes du Xinjiang à nos profils Facebook, les dispositifs de surveillance s’éparpillent jusqu’à donner l’illusion de disparaître. Parce qu’ils sont partout, nous ne les […]