« Pas un seul des écrivains contemporains soviétiques ne sait, comm lui, voir et entendre les arbres, les animaux, les oiseaux, comprendre leur langage » écrivait Zamiatine de Prichvine . « Il n’étudie pas la nature ; il vit avec elle. »
Ginseng, la racine de vie voit le jour en 1933 et propulse Mikhaïl Prichvine parmi les plus célèbres raconteurs d’histoires. En rupture totale avec les canons du réalisme soviétique de l’époque, le livre est une ode écologique et amoureuse émanant du cœur même de la taïga, un récit d’une rayonnante beauté servi par une langue pittoresque qui puise dans plusieurs dialectes et registres ethnographiques.
