« Quand Stefan Hertmans entreprend la lecture des centaines de pages de notes laissées par son grand-père, il comprend que cette vie-là vaut la peine d’être racontée. Une enfance très pauvre à Gand, le rêve de devenir peintre, puis l’horreur de la Grande Guerre dans les tranchées de Flandre sont les étapes d’une existence emblématique de tout un siècle. Mais l’histoire de cet homme nommé Urbain Martien ne se réduit pas à ce traumatisme et, grâce à son talent de conteur, Hertmans nous fait ressentir à quel point la peinture mais également un amour trop tôt perdu auront marqué l’existence de son grand-père. »
Mais le résumé, comme pour tout grand livre de littérature, ne dira rien ou presque de ce livre magnifique, tant ici la charge progressive du récit vous pénètre par vagues , par touches, par couches successives, s’insinue peu à peu au plus profond du coeur, et nous parle de la vie des hommes.