Jura, 1911. Une femme se désespère d’être à nouveau enceinte. Pour implorer la fin de sa grossesse, elle se rend au Gouffre du Diable. À partir de ce lieu dont la terrifiante et véritable histoire nous est contée, Raluca Antonescu entrelace quatre générations de femmes qui traversent le siècle. Lorsqu’il y a plus d’une fleur sur une tige, on parle d’inflorescence.
Les personnages de ce roman se construisent au sein de leur jardin, chacune à son rythme, en se réappropriant leur vie. L’inflorescence se fait alors l’expression de la transmission muette entre générations, le jardin un lieu-miroir qui n’appartient qu’à soi et permet la reconstruction. Jardin ou gouffre, pépinière en Argentine ou plates-bandes ordonnées d’un lotissement Levitt, pollinisation ou pollution ; l’autrice observe ce perpétuel balancier.
