« 14 Mai. Un jour exceptionnel pour moi.
À condition de réussir, d’aller jusqu’au bout.
Dans deux heures
il faudra poser la main sur la poignée de la porte
l’ouvrir
franchir le seuil
traverser le jardin
dépasser le portillon
faire quelques pas sur le trottoir
demi-tour
rentrer.
Alors… j’aurai réussi
Je serai juste sorti dans la rue
J’aurai juste marché quelques mètres dehors
Mais ce sera la première fois
depuis six moi. »
La Cabane est un court roman, à la narration extrêmement immersive, qui traite de la question des phobies sociales et du repli sur soi.
Une lecture atypique sur un sujet très peu documenté par chez nous : le syndrome de la cabane. le style y est fluide, incisif et sans fioritures ce qui le rend accessible sans aucun problème même à un non-lecteur. L’histoire y est crédible, le personnage principal permet une identification facile et le tout a le bon goût de ne pas tomber dans le mélodrame. J’ai par exemple beaucoup aimé la place que tiennent les parents dans toute l’évolution du personnage principal. Une très bonne petite lecture qui tient en l’espace d’une soirée.
Dès 14 ans