Dans cet ouvrage, Francis Wolff déconstruit méthodiquement les fondements de cette « éthique du vivant », devenue la pensée dominante de l’écologie contemporaine. Il y oppose une approche fondée sur les principes politiques d’une justice environnementale humaniste. Plutôt que de promouvoir une unité verticale entre les vivants, qui risquerait de compromettre leur survie collective, il défend une unité horizontale de l’humanité, considérant qu’il s’agit de sa seule véritable chance de survie.
Analysant le déplacement idéologique de « l’apologie de la nature », autrefois ancrée à droite et désormais reprise par la gauche, Wolff en tire une conclusion essentielle : aucune pensée émancipatrice ne peut faire l’impasse sur la rationalité, la science et la technique.
Avec un message fort et sans ambiguïté : « Ce n’est pas le vivant qui est menacé et ce n’est pas l’humanité qui est menaçante. C’est elle, l’humanité, qui est menacée, c’est elle qu’il faut mobiliser. Car seule la vie humaine, toute vie humaine, a une valeur absolue. »