Pour l’ancien combattant de la lutte anti-apartheid Thobela Mpayipheli, héros de L’âme du chasseur, retrouver l’Afrique du Sud après des années passées à se battre en Europe et dans d’autres pays africains n’a pas été facile. Confronté au chômage, à la misère et la perte de sa femme, il lui restait un fils qu’il avait adopté. Hélas, celui-ci est tué lors d’un hold-up. Vengeur, Thobela se lance dans une croisade sans merci contre les individus, noirs et blancs, qui torturent et assassinent des milliers d’enfants dans un pays où l’ignorance, l’illettrisme et de terrifiantes croyances tribales font encore d’innombrables ravages, et où le système judiciaire montre bien des failles. À ces assassins et pédophiles, Thobela Mpayipheli va opposer sa loi. Les meurtres se succédant, la police du Cap est mise en état d’alerte et confie le dossier à un enquêteur chevronné, l’inspecteur Bennie Griessel, alcoolique au dernier degré. Dans le cours de l’enquête, Griessel fait la connaissance de Christine, une jeune mère qui travaille au Cap comme prostituée. Tombée sous la coupe d’un trafiquant de drogue d’Amérique latine d’une violence extrême, par ailleurs fou d’elle, elle craint pour sa fille. S’engage alors entre Mpayipheli, Griessel et Christine une course poursuite terrifiante où se mêlent amour, déchéance, criminalité et espoir de jours meilleurs.
