Paco Cerdà nous rappelle ici ce proverbe italien : « à la fin de la partie, le roi et le pion retournent dans la même boîte ». Cette égalité de traitement, on pourrait dire de position, qui devrait amener l’ensemble des pièces de l’échiquier à plus de modestie et de tempérance, n’est effectivement pas ce qui se joue au cours des difficiles parties de nos existences.
Prenant comme fil rouge le parcours de deux grands joueurs d’échecs, Arturo Pomar et Robert James Fischer, Paco Cerdà transforme une simple ouverture en une incroyable fresque politique et une réflexion originale sur notre condition humaine.