Un attentat suicide sur un marché de Jérusalem. Parmi les victimes, une femme inconnue. Cinq jours après sa mort, personne n’est venu s’inquiéter de son cadavre. Seul indice, sa fiche de paie dans une grande entreprise. Un journaliste s’émeut, crie au scandale: quel est donc cet employeur qui s’inquiète si peu de la vie d’un de ses employés?
Le directeur appelle immédiatement le DRH. Il faut à tout prix mener une enquête et identifier cette femme…
À partir de là, le roman suit une logique surprenante et pourtant imparable. Le responsable des ressources humaines va se sentir vraiment responsable de cette femme, et après avoir découvert son identité (c’est une immigrée d’un pays de l’Est de l’Europe), il cherchera sa famille et se préoccupera de la faire ensevelir.
Initié sur le mode satirique, le roman glisse peu à peu vers une quête métaphysique. Entre tragique et ridicule, il emmène peu à peu notre héros vers une réponse possible, bien que toujours incertaine, aux questions qui se posent à lui.
