Bologne. Années 70. Un attentat détruit le centre de transmission de l’armée, faisant quatre morts et de nombreux blessés. Le sergent Sarti Antonio, flanqué de son acolyte Felice Cantoni, mène l’enquête. Entre milieux interlopes et notables intouchables, c’est tout un système de corruption qui est à l’œuvre et qu’il tente de dénoncer en dépit de la résistance de ses supérieurs, alors que les meurtres se multiplient dans la ville.
Les jours de la peur est l’acte de naissance de l’un des plus féconds personnages de la littérature italienne, le sergent Sarti Antonio. Un policier médiocre, atteint d’une colite chronique qui l’oblige sans cesse à se rendre aux toilettes. Il serait sans doute un anti- héros s’il n’était doté d’un sacré esprit de contradiction et d’une belle ténacité.
