« Les morts ne sont jamais morts, ils ont leur place dans les premières phrases d’une rencontre, d’une discussion, ils sont assis dans les jardins, aux tables, devant les soupières, les corbeilles de pain blanc tranché, ils ordonnent, allons, parlez de moi à présent, ne baissez pas les bras, n’arrêtez pas de parler de moi. »
Zsuzsa Bánk pensait passer un dernier été auprès de son père au bord du lac Balaton, dans la Hongrie de leurs souvenirs communs et respectifs, mais l’accélération de la maladie bouleverse ses plans et tandis que l’horizon de la mort se rapproche, c’est la vie entière qui revient et s’impose.
La beauté de la relation de l’autrice avec le père, la richesse du portrait qui se dessine sous la plume de l’écrivaine, la justesse et l’attention qu’elle consacre aux émotions, aux détails, à la joie et au chagrin, transcendent absolument le roman de deuil. Texte de lumière et de sensualité, Mourir en été est un talisman universel.