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Nucleus

Nucléus : ce qui reste, quand il n’y a plus rien

Zinaida Polimenova
Ed. du Chemin de fer
, 2024
168 pages

Sofia, 1952. Un groupe d’amis, ingénieurs et architectes, travaille à la construction d’une usine qui devra être le symbole de la modernité du pays. L’histoire commence quand le groupe part pour un échange en Allemagne de l’Est, fleuron industriel du bloc communiste. Parmi eux, Theodor, étroitement surveillé par le régime, se lie d’amitié avec Emil, fils d’un artiste allemand dont l’oeuvre est désormais interdite car jugée subversive. À son retour, Theodor est arrêté et déporté à Béléné, l’un des plus terribles camps du pays. L’amitié, l’amour et la force de résistance viendront-ils à bout de cette terrible épreuve ?

À mi-mot, on commence à en entendre parler – la disparition de l’un, l’arrestation d’une autre, la déportation d’un troisième, avec toute sa famille, sans qu’on sache ce qui se passe concrètement avec les personnes ainsi volatilisées… Rien pourtant de spectaculaire, rien de visible. Dans la rue, c’est la paix. La ville vibre animée, les transports en commun circulent, les gens ont du travail, les femmes à égalité des hommes. Ce schisme entre vie ordinaire et destins bouleversés engendre en sourdine une inquiétude. Theodor sent le vertige d’une possible répression.

Prix indicatif – fr. 24.20

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