De chez lui, Vadim doit tout oublier. En arrivant à Vallorcine en Haute-Savoie, il change de famille, de prénom, et même de poumons. Nous sommes en 1942, l’année où prend place son exil alpin. En descendant du train qui le dépose à Chamonix, Vadim est rebaptisé Vincent.
Situé à cheval sur la frontière suisse, L’île haute de Valentine Goby est un double dépaysement : il déplace le lecteur dans un village de montagne pendant la Seconde Guerre mondiale, et nous raconte son quotidien à travers les yeux d’un enfant.
Un texte poétique qui nous transporte dans le temps et dans l’espace, magnifique.