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Frontières liquides – Journal de lacs

Un beau jour, Daniel de Roulet, écrivain-marcheur familier du Léman qu’il observe depuis l’enfance, a décidé qu’il voyagerait dans un seul but : faire le tour des lacs frontaliers pour rencontrer leurs riverains et tenter de comprendre comment composer autour de ce bien commun à deux, trois… parfois cinq pays, et autant de langues et de cultures différentes.
De ces traversées le plus souvent solitaires, l’écrivain retient et consigne, sans exhaustivité mais avec sensibilité, poésie et humour, les mondes engloutis ou tangibles des frontières liquides.

Voyage en psychomotricité

Anne Dupuis-de Charrière vit en psychomotricienne. Avec générosité, elle livre ses pratiques, ses inspirations, ses objets, etc.
Elle convoque ses maîtres, partage des cas pratiques et éclaire les concepts clé qui animent son approche. À travers ce texte personnel, elle retrace ainsi l’évolution d’une intervention thérapeutique encore méconnue. Dans un dialogue avec Ayala Borghini, psychomotricienne et professeure HES assistante, elles croiseront histoire de la profession avec ses enjeux actuels pour valoriser son importance tout au long de la vie.
Cette rencontre sera animée par Stéphane Michaud, maître denseignement HES.

Écolos, mais pas trop…

Le capitalisme menace la vie sur terre. Les usages destructeurs des ressources naturelles sont inscrits au plus profond des structures sociales : école, travail, propriété, marché, etc. Ils forgent des conditions de classe écologiquement inégales et antagoniques. Dans son livre, Jean-Baptiste Comby nous explique pourquoi une écologie politique véritablement transformatrice doit avoir pour horizon la refonte des cadres fondamentaux de la vie sociale.

La modération de la rencontre sera assurée par Lucia Bordone, sociologue, chercheuse à la HETS-GE et Arnaud Frauenfelder, sociologue, chercheur à la HETS-GE.

Sexualités et dissidences queer

À la jonction des savoirs universitaires et militants, le livre Sexualités et dissidences queers, publié aux éditions québécoises du remue- ménage, entend démystifier l’emprise qu’exercent les normes sur nos sexualités. L’ordre sexuel comporte un ensemble de règles souvent tacites régulant les dimensions les plus intimes de nos vies. De quoi est-il constitué ? Et surtout, qu’a-t-il comme effet sur certain·es membres de la société ?

Chacha Enriquez enseigne la sociologie au collégial et à l’Université du Québec à Montréal. Iel est activiste queer depuis une vingtaine d’années.

Autochtonies en terrain miné

Formation et fragmentation des Diaguita dans le Chili néolibéralisé

L’anthropologue Anahy Gajardo relate dans cet ouvrage la lutte des Diaguita (ethnie autochtone de la région d’Atacama au Chili) contre un projet extractif gigantesque : la mine Pascua Lama. Après quinze années d’enquête de terrain, elle éclaire la question complexe de la transformation de l’autochtonie dans un monde néolibéralisé, l’impact des conflits socio-environnementaux sur le tissu social et politique des communautés et le rôle ambigu de l’industrie extractive. Et montre, entre autres, comment les États et les entreprises maintiennent leur domination sur les peuples autochtones par la reproduction de stéréotypes et de rapports coloniaux.

Les intervenantes : 

Anahy Gajardo est chargée d’enseignement à l’Institut d’ethnologie de l’Université de Neuchâtel.

Anne Lavanchy, qui assurera la modération de cette rencontre, est docteure en anthropologie et professeure à la Haute école de travail social (HETS). 

En passant… Chroniques et carnets

À l’occasion de la parution de son livre En passant… chroniques et carnets aux éditions d’en bas en partenariat avec Le Courrier, Anne-Catherine Menétrey-Savary revient avec nous sur son parcours d’écrivaine et de femme politique engagée au Parti Ouvrier Populaire puis chez les Vert·es. Constitué d’une cinquantaine de chroniques dont une centaine publiées dans Le Courrier entre 2016 et 2023, ainsi que de divers écrits plus personnels, ce livre hybride nous propose une compréhension extensive du monde, un rapport neuf avec autrui.

Anne-Catherine Menétrey-Savary a été Députée du Parti Ouvrier Populaire (POP) au Grand Conseil du Canton de Vaud (1966-1980), Députée Les Vert·es au Grand Conseil du Canton de Vaud (1998-2000) et Conseillère nationale Les Vert·es (1999-2007). En 2010 elle est co-fondatrice de l’association Infoprisons, plateforme d’échanges d’informations sur la prison et le système pénal. Elle reviendra avec nous sur son parcours de femme politique et d’écrivaine.

Cette discussion sera animée par Philippe Bach, rédacteur en chef du Courrier.

Mémoires dans la ville

Quelle est la place des marqueurs mémoriels (statues, noms de rue, etc.) dans l’espace public ? Comment aborder la question de la mémoire dans une perspective antiraciste, décoloniale ou féministe dans les écoles ?

À l’heure où les statues, plaques commémoratives ou noms d’établissements scolaires font l’objet de contestations, de revendications et de gestes militants, où la place des marqueurs mémoriels dans l’espace public est interrogée dans une perspective antiraciste, décoloniale ou féministe, ce livre donne des pistes et revient sur des expériences menées en classe par des enseignant·es.

Les intervenant·es :

Valérie Opériol est chargée d’enseignement à l’Université de Genève en didactique de l’histoire.

Aurélie de Mestral est collaboratrice scientifique et chargée de cours en sciences de l’éducation à l’Université de Genève.

Federico Dotti travaille dans le domaine du handicap en tant qu’éducateur spécialisé et est chargé de cours à l’Université de Genève.

Sosthène Meboma est docteur en histoire et enseignant d’histoire et de théorie de la connaissance à la Fondation école internationale de Genève (FEIG).

Nos enfants, nous-mêmes

À la suite de Notre corps, nous-mêmes, paru pour la première fois en France en 1977 et republié dans une version entièrement réactualisée chez Hors d’atteinte en 2020, la maison d’édition marseillaise republie le grand classique de parentalité féministe Nos enfants, nous-mêmes, dont la première version française date de 1980.

Réactualiser Nos enfants, nous-mêmes, c’est s’ancrer dans une histoire collective de luttes, placer au centre l’écoute de l’expérience, du ressenti et de la parole des femmes et des mères, cet « angle mort du féminisme ». C’est aussi affirmer que la parentalité ne doit pas être considérée comme relevant exclusivement du domaine de l’intime, du privé, de l’insignifiant ; et inviter à s’en emparer pour construire activement le monde de demain.

Travailleuses et travailleurs enfermé.e.s

Pour son quarantième numéro, la revue Cahiers d’histoire du mouvement ouvrier, publiée par l’AEHMO et les Éditions d’en bas, se penche sur le quotidien des milliers de personnes, qui, en Suisse, ont été contraintes de travailler dans un contexte d’enfermement: asiles psychiatriques, prisons, foyers d’usines, centre de détention pour étrangers…
Ce numéro questionne les supposées « vertus » de ce travail forcé (thérapie, moralisation, resocialisation…) servant de justification aux directions des lieux de réclusion et redonne à ces travailleuses et travailleurs enfermé es une place centrale dans l’histoire.

La décroissance, chemin faisant

Après deux ans et demi de travail, la rédaction de Moins! accouche de son premier livre : La décroissance, chemins faisant.

Quiconque promène aujourd’hui ses yeux dans les journaux, les rues ou les supermarchés l’aura aisément remarqué: l’écologie est omniprésente. Produit «bio», initiative «verte», projet «durable», «éco-gestes» et accessoires «zéro carbone»… On nous sensibilise, on nous conscientise, on nous responsabilise. On nous réprime aussi, et on nous fait culpabiliser. Alors on tente d’agir, parfois. Pour le climat, contre la pollution, pour la biodiversité. Et pourtant, l’impact écologique – celui de la Suisse en particulier – ne cesse d’augmenter. Dans un monde toujours plus mobile, connecté, dépendant, cela est-il vraiment surprenant ?
La crise n’est pas uniquement écologique; elle est aussi – surtout – sociale et économique, politique et démocratique, philosophique et anthropologique. Il paraît de plus en plus évident que les catastrophes qui s’enchaînent à différents niveaux sont liées et qu’elles plongent précisément leurs racines dans nos sociétés modernes du toujours-plus.
L’ouvrage, en forme de petit manuel d’écologie politique, entend dénoncer impasses et fausses pistes, tout en présentant de nombreuses voies inspirées par les idées de la décroissance. Construit à partir d’articles de fond et de propositions concrètes publiés dans le journal Moins! depuis une décennie, il dessine d’autres chemins pour un futur vivable et convivial.