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Le CERN au mépris du GIEC

Le CERN exploite le plus grand accélérateur de particules du monde. Il projette d’en installer successivement deux nouveaux dans un tunnel de 91 kilomètres, 200 mètres sous le canton de Genève, la Haute-Savoie et l’Ain. Le projet imposerait à toute une région le plus grand chantier européen des prochaines décennies. Alors que le réchauffement climatique déstabilise la biosphère, le CERN accepte l’idée d’émettre dans l’atmosphère des millions de tonnes de gaz à effet de serre pour des recherches sans application directe qui répondent à une curiosité certes légitime mais sans caractère d’urgence. Des dizaines de milliards de francs pour quelques milliers de physiciens qui ont choisi d’ignorer les alertes de leurs collègues du GIEC.

La rencontre sera animée par Louis Viladent, journaliste au Courrier.

No robaràs

L’1 % més ric del món acumula el 63 % de la riquesa mundial produïda des del 2020. És per dades com aquesta que David Fernàndez Ramos considera que vivim en una època de robatori estructural i que el manament «No robaràs » ha de llegir-se des d’una perspectiva nova. ¿Per què ens indignem tant amb el carterista i tan poc amb la banca o les elèctriques i els beneficis astronòmics que obtenen de comerciar amb béns de primera necessitat? ¿Com podem sortir de l’estat catatònic en què ens trobem com a societat? Entre l’activisme i la filosofia franciscana, Fernàndez aborda la crisi de l’habitatge, l’emergència climàtica i el robatori de temps i de salut mental al qual ens sotmeten el capitalisme global i la tecnocràcia.

La sèrie Deu Manaments vol repensar els grans temes de la contemporaneïtat seguint el fil conductor del Decàleg. Amb una mirada fonda i actual, responent a problemàtiques d’avui, lluny de qualsevol confessionalisme.

Autochtonies en terrain miné

Formation et fragmentation des Diaguita dans le Chili néolibéralisé

L’anthropologue Anahy Gajardo relate dans cet ouvrage la lutte des Diaguita (ethnie autochtone de la région d’Atacama au Chili) contre un projet extractif gigantesque : la mine Pascua Lama. Après quinze années d’enquête de terrain, elle éclaire la question complexe de la transformation de l’autochtonie dans un monde néolibéralisé, l’impact des conflits socio-environnementaux sur le tissu social et politique des communautés et le rôle ambigu de l’industrie extractive. Et montre, entre autres, comment les États et les entreprises maintiennent leur domination sur les peuples autochtones par la reproduction de stéréotypes et de rapports coloniaux.

Les intervenantes : 

Anahy Gajardo est chargée d’enseignement à l’Institut d’ethnologie de l’Université de Neuchâtel.

Anne Lavanchy, qui assurera la modération de cette rencontre, est docteure en anthropologie et professeure à la Haute école de travail social (HETS). 

Nos enfants, nous-mêmes

À la suite de Notre corps, nous-mêmes, paru pour la première fois en France en 1977 et republié dans une version entièrement réactualisée chez Hors d’atteinte en 2020, la maison d’édition marseillaise republie le grand classique de parentalité féministe Nos enfants, nous-mêmes, dont la première version française date de 1980.

Réactualiser Nos enfants, nous-mêmes, c’est s’ancrer dans une histoire collective de luttes, placer au centre l’écoute de l’expérience, du ressenti et de la parole des femmes et des mères, cet « angle mort du féminisme ». C’est aussi affirmer que la parentalité ne doit pas être considérée comme relevant exclusivement du domaine de l’intime, du privé, de l’insignifiant ; et inviter à s’en emparer pour construire activement le monde de demain.

Vers une coopérative?

Quel sont les fonctionnements d’une coopérative? Leur gouvernance?
Les coopératives de la Librairie du Boulevard, de Péclot 13, de Nénomia et de Semawe discuteront avec les membres de la sàrl apaar autour de leurs expériences.

Faut-il craindre les masculinistes ?

Depuis bientôt deux décennies, la sociologue Mélissa Blais et le politologue Francis Dupuis-Déri étudient le mouvement masculiniste et ses différentes incarnations. Alors que ce courant de pensée connait un nouveau regain de popularité, et ce, aux quatre coins du globe, quelle posture faut-il adopter face à ce contre-mouvement féministe?
Ensemble, ils dissèquent les mythes sur lesquels cette idéologie conservatrice s’appuie, répertorient ses manifestations et ses protagonistes pour créer une boite à outils qui permet de l’affronter et de mettre en échec les masculinistes.

La discussion sera animée par Isabelle Collet, professeure associée à l’Université de Genève.

Nos ancêtres les pharaons

Depuis la Renaissance en Europe, l’Égypte antique est considérée comme un modèle dont l’influence s’étend des pyramides précolombiennes au rap contemporain en passant par la culture aborigène australienne, les suprémacistes blancs du XIX siècle et les abolitionnistes afro-américains.
Jean-Loic Le Quellec nous propose de partir sur les traces de cette Egypte fantasmée et d’étudier les ressorts de ce mythe égyptien aujourd’hui encore si puissant.

La discussion sera animée par Alix Frauchiger, chercheuse en égyptologie à l’Université de Genève

Anthologie Transfem 1

« Ça fait bien longtemps que les personnes transfem écrivent, qu’on appelle ça littérature, poésie, nouvelle, roman ou autre chose. Mais on dirait que ces dernières années, ça explose de toute part. Les copines volent du temps au temps et n’arrêtent plus d’écrire, dans l’urgence et la précarité, mais aussi dans la joie de partager leurs/nos histoires, et de fracturer le monde cishétéropatriarcal. »

Les intervenantes :

Ruby Faure, éditrice et traductrice pour les éditions Les Grillages
Paolée Baunez, co-éditrice, autrice, fondatrice et organisatrice de l’AltFem Hannah Hotte, autrice et co-organisatrice de l’AltFem

La charité, c’est noyer la droit dans la fosse à purin de la pitié

Comment rendre compte de réalités généralement invisibles et pourtant si souvent sous les yeux de tout le monde ? Face à la pauvreté, comment éviter le misérabilisme, l’intrusion, la sensiblerie ? Comment aborder la bonne conscience que confère la charité ? Comment exprimer le respect dû à des organisations qui assurent la survie de nombreuses personnes tout en s’étonnant, voire se révoltant, face à tant de pauvreté et tant de richesse ?

L’école, mode d’emploi critique – roman graphique

Publié aux éditions Interroger l’éducation, hébergées par l’Unige, ce roman graphique constitue une présentation dynamique des théories et des concepts sociologiques de l’éducation et tente de répondre à ces questions fondamentales : quels sont les mécanismes inégalitaires à l’œuvre dans le milieu scolaire ? Comment les identifier et les désamorcer ? 

Quatre sociologues et une illustratrice ont imaginé ce récit à partir d’expériences collectives et individuelles qui sont replacées dans des dynamiques collectives. Ils nous proposent une autre façon de parler d’école et d’imaginer comment la transformer au regard des principes de justice sociale et d’égalité.

Les intervenant·es :
 La dessinatrice : illustratrice et infirmière, Blandine Leroy entremêle avec humour ces deux rôles sur un compte Instagram intitulé « Infirmière Illustratrice ». Elle a dessiné de nombreux outils de sensibilisation pour des ONG et associations. Le chercheur : Jean-Paul Payet est professeur de sociologie de l’éducation à l’Université de Genève. Ses enquêtes ethnographiques étudient la relation entre l’école et ses publics en milieu disqualifié. La scénariste : Verena Richardier est sociologue. Depuis plusieurs années, elle explore les chemins qui mènent du savoir au dessin – et inversement.