Librairie autogérée depuis 1975, nous proposons un service de commande et de recherches, des conseils, des rencontres et diverses manifestations.

lu :11h30 – 18h30
ma-ve :09h00 – 18h30
sa :10h00 – 17h00

Horaire d’été,
du 1er juillet au 17 août 2024 :

 

lundi: 14h – 18h30
mardi : 9h30 – 12h30
14h – 18h30
mercredi : 9h30 – 12h30
14h – 18h30
jeudi: 9h30 – 12h30
14h – 18h30
vendredi : 9h30 – 12h30
14h – 18h30
samedi: 10h – 17h

34 rue de Carouge
CH – 1205 Genève

Newsletter
Menu
Menu

La décroissance, chemin faisant

Après deux ans et demi de travail, la rédaction de Moins! accouche de son premier livre : La décroissance, chemins faisant.

Quiconque promène aujourd’hui ses yeux dans les journaux, les rues ou les supermarchés l’aura aisément remarqué: l’écologie est omniprésente. Produit «bio», initiative «verte», projet «durable», «éco-gestes» et accessoires «zéro carbone»… On nous sensibilise, on nous conscientise, on nous responsabilise. On nous réprime aussi, et on nous fait culpabiliser. Alors on tente d’agir, parfois. Pour le climat, contre la pollution, pour la biodiversité. Et pourtant, l’impact écologique – celui de la Suisse en particulier – ne cesse d’augmenter. Dans un monde toujours plus mobile, connecté, dépendant, cela est-il vraiment surprenant ?
La crise n’est pas uniquement écologique; elle est aussi – surtout – sociale et économique, politique et démocratique, philosophique et anthropologique. Il paraît de plus en plus évident que les catastrophes qui s’enchaînent à différents niveaux sont liées et qu’elles plongent précisément leurs racines dans nos sociétés modernes du toujours-plus.
L’ouvrage, en forme de petit manuel d’écologie politique, entend dénoncer impasses et fausses pistes, tout en présentant de nombreuses voies inspirées par les idées de la décroissance. Construit à partir d’articles de fond et de propositions concrètes publiés dans le journal Moins! depuis une décennie, il dessine d’autres chemins pour un futur vivable et convivial.

Faut-il craindre les masculinistes ?

Depuis bientôt deux décennies, la sociologue Mélissa Blais et le politologue Francis Dupuis-Déri étudient le mouvement masculiniste et ses différentes incarnations. Alors que ce courant de pensée connait un nouveau regain de popularité, et ce, aux quatre coins du globe, quelle posture faut-il adopter face à ce contre-mouvement féministe?
Ensemble, ils dissèquent les mythes sur lesquels cette idéologie conservatrice s’appuie, répertorient ses manifestations et ses protagonistes pour créer une boite à outils qui permet de l’affronter et de mettre en échec les masculinistes.

La discussion sera animée par Isabelle Collet, professeure associée à l’Université de Genève.

Race, l’ombre portée

La race, question sensible ? C’est le sujet que pose le n°12 de la revue Sensibilités, coordonné par la sociologue Sarah Mazouz.

Si les sciences sociales ont montré comment la race est un fait non pas biologique mais social, construit par des logiques d’infériorisation, ce numéro s’attaque plus précisément aux expériences incarnées et met en évidence le jeu complexe entre race et corps. De la Tunisie du XIXe siècle aux États-Unis des années 1920 en passant par la Grèce antique, la race se construit et se déconstruit au plus près des corps et des affects.

La modération sera assurée par Irene Becci, professeure à la Faculté de Théologie et Sciences des Religions de l’Université de Lausanne.

Soeurs : Pour une psychanalyse féministe

En jetant les bases d’une psychanalyse sororale, qui permet de penser autrement l’articulation de l’intime et du politique, du psychique et du social, de l’inconscient et du collectif, ce livre fait un pas décisif dans la direction d’un renversement de l’orientation patriarcale et hétérocentrée de la psychanalyse, dans une langue claire, impertinente et rigoureuse.
Il parlera à toutes celles et ceux qui aspirent à penser, sentir et vivre au-delà des imaginaires de la domination masculine.

Silvia Lippi est psychanalyste, docteure en psychologie et psychologue hospitalière
Patrice Maniglier est philosophe, maître de conférences à l’Université Paris-Nanterre

Camille s’en va

Après Les nuits d’été, le troisième roman de Thomas Flahaut nous parle de La Cingle, un territoire modeste qui charrie toutes les failles et contradictions de nos sociétés. L’État veut détruire cette ancienne zone protégée afin d’y installer des panneaux photovoltaïques. Depuis deux ans, des militants ont investi l’endroit dans un geste de résistance ultime. Parmi eux, Jérôme et Camille, deux esprits qui se veulent libres et qui essaient, chacun à leur manière, de changer le cours des choses.
À travers leur trajectoire intime, l’auteur illustre avec une grande justesse l’ambivalence de l’engagement, entre utopie et rage.

La rencontre sera animée par l’écrivain lausannois Arthur Brügger.

Frontex, le spectre des disparu.e.s. Nihilisme politique aux frontières

Cet essai politico-philosophique s’adresse au public européen, transnational et ouvre la réflexion sur un nouveau nihilisme politique aux frontières : la torture, les morts, les disparus structurent des pratiques sécuritaires dangereuses. Il apporte des bases pour une nouvelle politique migratoire, du droit d’asile, du travail, des droits sociaux, des rapports de justice avec les pays d’origine et de transit des exilés d’une nouvelle Europe basée sur l’hospitalité politique, les droits fondamentaux, rejoignant les luttes pacifistes pour le climat, les droits sociaux, les luttes des femmes, etc. en Europe et dans le monde. 

Police ou politique ? Guerre ou politique ? La responsabilité politique est déléguée par les États à Frontex, agence de police de l’Union européenne, avec un mandat paradoxal : protéger, contrôler, expulser. La violation des droits fondamentaux, les « crimes contre l’humanité » s’accumulent. 

Trop de maltraitance, de morts, de disparus aux frontières de l’Europe ! Pourrons-nous encore nous baigner dans les mers, nous promener sur les chemins de passage, rêver au désert ? 

Des alternatives existent. Des praxis anti-nihilistes courageuses ouvrent des possibles. C’est l’objet de ce livre, dont la rédaction s’est achevée en mai 2023. 

Intervenants  : 

José Lillo, metteur en scène
Martin Caloz, artiste en formation 
Olivier de Marcellus, activiste du climat

La modération sera assurée par Manuela Salvi, journaliste à la RTS.

Le vieil incendie

Après quinze ans d’éloignement, Agathe retrouve Véra, sa cadette aphasique, dans la bâtisse du Périgord où elles ont grandi. Elles ont neuf jours pour la vider. Véra a changé : Agathe découvre une femme qui cuisine avec agilité, a pris soin de leur père jusqu’à son décès, et communique ave sa sœur en lui tendant l’écran de son smartphone. À travers un regard précis et affirmé, empreint de douceur, l’autrice confronte la violence des sentiments entre deux sœurs que le silence a séparées.

La discussion sera animée par la journaliste Geneviève Bridel.

Paroles d’arbres

À l’occasion de la parution du livre Paroles d’arbres dans la collection « Nouvelles Terres » aux éditions PUF, nous avons l’immense plaisir de recevoir Ernst Zürcher, scientifique forestier internationalement reconnu pour l’importance de ses travaux, Dominique Bourg, philosophe et professeur en sciences de l’environnement et Sophie Swaton, philosophe, économiste et créatrice de la fondation Zoein, qui oeuvre pour l’accélération de la transition écologique dans le domaine économique, culturel et social.

Cet ouvrage livre des témoignages de relations intenses avec les arbres. Ces dernières relèvent parfois de dispositions relativement continues, concernant des pans entiers de l’existence, d’autres, d’expériences au contraire circonscrites dans le temps ; elles vont de sensations hors normes jusqu’à des moments à proprement parler mystiques, en passant par des communications qui transcendent l’ordinaire. Il y est même question du rôle des arbres dans une expérience de mort imminente.

Ces textes rassemblés par Ernst Zürcher proviennent pour quelques-uns de personnalités publiques, mais pour l’essentiel de rencontres faites au gré des conférences données par l’auteur. Ces récits manifestent le regain et la diffusion d’une sensibilité renouvelée aux arbres. Puisse-t-elle se diffuser plus encore et contrecarrer la destruction du vivant à laquelle nous continuons de contribuer avec obstination.

L’école, mode d’emploi critique – roman graphique

Publié aux éditions Interroger l’éducation, hébergées par l’Unige, ce roman graphique constitue une présentation dynamique des théories et des concepts sociologiques de l’éducation et tente de répondre à ces questions fondamentales : quels sont les mécanismes inégalitaires à l’œuvre dans le milieu scolaire ? Comment les identifier et les désamorcer ? 

Quatre sociologues et une illustratrice ont imaginé ce récit à partir d’expériences collectives et individuelles qui sont replacées dans des dynamiques collectives. Ils nous proposent une autre façon de parler d’école et d’imaginer comment la transformer au regard des principes de justice sociale et d’égalité.

Les intervenant·es :
 La dessinatrice : illustratrice et infirmière, Blandine Leroy entremêle avec humour ces deux rôles sur un compte Instagram intitulé « Infirmière Illustratrice ». Elle a dessiné de nombreux outils de sensibilisation pour des ONG et associations. Le chercheur : Jean-Paul Payet est professeur de sociologie de l’éducation à l’Université de Genève. Ses enquêtes ethnographiques étudient la relation entre l’école et ses publics en milieu disqualifié. La scénariste : Verena Richardier est sociologue. Depuis plusieurs années, elle explore les chemins qui mènent du savoir au dessin – et inversement.

Tombola

Nous avons le plaisir de vous convier à une rencontre avec l’auteur Jérémie Gindre, qui publie, aux éditions Zoé, le recueil de nouvelles Tombola.

Dans cet ouvrage, Jérémie Gindre fait entrer le lecteur dans le for intérieur de femmes confrontées à des situations qui les sortent de leur quotidien.
Un observatoire dans les Hautes-Alpes, la route des baleines au Québec, un temple bouddhiste en Bourgogne ou un parc animalier dans le Jura, le pittoresque et le génie de ces lieux sont confrontés à l’expérience qu’en font les sept héroïnes.

La discussion sera animée par Geneviève Bridel.